La Nouvelle-Calédonie : terre rare, pays de contrastes dans un océan d’opportunités
Un territoire unique de l’espace français
- Une position géostratégique au sein des Etats insulaires du Pacifique
- Un statut particulier dans la constitution française
- Un patrimoine naturel d’une immense richesse
Un capital naturel exceptionnel à préserver et offrant de nombreuses opportunités de valorisation :
- Une préservation nécessaire pour le bien-être des populations locales et le développement durable du territoire
- Une responsabilité internationale face au changement climatique
Une économie à la recherche de nouveaux relais de croissance :
- Une économie dépendante du nickel (95% des exportations en valeur) et du marché intérieur
- Des avantages comparatifs encore insuffisamment exploités : capital naturel (et notamment potentiel maritime), capital humain (continuum « enseignement supérieur, recherche, innovation »), position géostratégique
Retour sur le contexte :
L’appel à projets « Territoires d’innovation » est géré par la Caisse des dépôts et consignations, et plus spécifiquement, par sa direction « Banque des Territoires« , au titre du Programme d’Investissements d’Avenir de l’Etat. Depuis 2017, le gouvernement porte la candidature de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre de ce programme. Le dossier calédonien, qui rassemble une vingtaine de projets locaux, a été sélectionné en septembre 2019.
Le projet « Territoires d’Innovation«
« Territoires d’innovation » est une action du grand plan d’investissement, adossée à la troisième vague du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) piloté par le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et destinée à financer des investissements innovants, afin de permettre à la France d’augmenter son potentiel de croissance et d’emplois. L’État soutient les 24 territoires lauréats à hauteur de 450 millions d’euros (53,55 milliards de francs) : 150 millions de subventions (17,85 milliards de francs) et jusqu’à 300 millions (35,7 milliards de francs) de prises de participation de l’État. L’objectif est d’accélérer les grandes transitions sur des territoires pilotes (territoires ruraux, villes moyennes et territoires d’industrie) à travers, par exemple, la réduction de la consommation d’énergie et du tonnage de déchets, le développement de nouvelles formes de mobilité ou encore le déploiement de nouvelles solutions numériques au bénéfice des populations.
Le projet calédonien en un coup d’œil
Transformer le modèle de croissance de la Nouvelle-Calédonie par la structuration d’un nouvel axe de développement faisant de la préservation de la biodiversité un levier de développement, telle est la grande ambition partagée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les trois provinces.
Le dossier porté par la Nouvelle-Calédonie, conçu en partenariat avec les scientifiques du Consortium pour la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation en Nouvelle-Calédonie (CRESICA), les acteurs économiques du cluster maritime (CMNC) et de l’économie numérique (OPEN NC), les institutions, l’Adecal Technopole et le comité de gestion du Parc naturel de la mer de Corail, s’articule autour de trois axes et présente une vingtaine de projets :
- Axe 1 : mettre en place des activités d’observation au service d’un triptyque préservation – recherche – valorisation économique,
- Axe 2 : développer des filières économiques locales contribuant à la préservation / valorisation de la biodiversité,
- Axe 3 : mettre en place les conditions d’un tel changement.