Collaboration avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur le statut “Jeunes Entreprises Innovantes”, travail sur la fiscalité autour de l’innovation et de l’entrepreneuriat, pré-incubation, incubation et accélération de startup : le Pôle Innovation de l’ADECAL Technolopole est l’un des principaux acteurs de l’entrepreneuriat et de l’accompagnement des projets innovants sur le Caillou. C’est notamment le cas à travers le programme “Territoires d’innovation” en Nouvelle-Calédonie, Christophe Carbou, son directeur, nous en dit un peu plus.
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Bonjour Christophe. Pourrais-tu te présenter et nous présenter l’incubateur ?
Bonjour, je suis Christophe Carbou, je dirige le pôle Innovation rattaché a l’ADECAL Technopole. Nous portons sur le territoire les programmes d’incubateur et d’accélerateur d’entreprises innovantes depuis 2014.
Nous sommes présents depuis l’origine du projet Territoires d’Innovation en Nouvelle-Calédonie. Nous avions participé à la réponse à l’Appel Manifestation d’Intérêt (AMI) initial qui nous mettait en compétition avec tous les autres territoires à l’échelle nationale et avons été présents à toutes les étapes de son déploiement, de la rédaction finale du dossier à son déroulement.
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Comment s’est faite l’identification et la sélection des porteurs de projets et quelle relation entretient l’ADECAL avec les lauréats?
Il y a eu un appel à projet initial et un très gros travail d’explication de ce qu’allait être Territoires d’Innovation. Nous avons reçu spontanément une quinzaine de candidatures de porteurs de projet. La force de la participation de l‘ADECAL est que nombre d’entre eux étaient issus de l’incubateur et l’accélerateur et ont pu rejoindre le dispositif à l’état initial.
Nos contacts avec les lauréats sont très fréquents. Nous avons des obligations de retours et de livrables auprès de la Banque des Territoires qui nécessitent d’avoir une vraie proximité avec tous les porteurs de projets. Ils nous sollicitent souvent pour des questions à propos des mécanismes inhérents au dispositif. Auprès d’eux, nous essayons d’être facilitateur par rapport aux règles édictées par le dispositif qui s’appliquent à l’ensemble des projets et nous essayons de fluidifier au maximum le fonctionnement du dispositif.
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Pourrais-tu nous parler du déploiement de Territoires d’Innovation en Nouvelle-Calédonie, par le biais de nouveaux appels à projets ?
Dans le schéma initial, nous pensions parcourir toute la vie de Territoires d’Innovation avec les porteurs de projet initiaux, puisque l’intégralité de l’enveloppe financière des subventions avait été mobilisée. Mais comme toujours dans la vie de projet innovant, il y a eu des abandons et une partie de l’enveloppe a été libérée. Le choix a été fait par le gouvernement et la Banque des Territoires de remobiliser entièrement cette enveloppe financière en lançant deux AMI successives sur deux années. Cela a permis de complètement revivifier le dispositif et de rentrer des porteurs de projets qui n’étaient peut-être pas matures au moment de l’appel à projet initial mais qui présentaient toutes les qualités requises hier et aujourd’hui pour rejoindre le dispositif.
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